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Ménopause et immunité

Mis en ligne le 13 févr. 2023
Ménopause et immunité

La ménopause n’est pas une maladie, mais elle entraîne un dérèglement hormonal qui n’est pas toujours facile à vivre. Les œstrogènes en chute libre provoquent des troubles bien connus. De nombreuses femmes doivent faire face aux bouffées de chaleur et à l’irritabilité. Ce que l’on sait moins, c’est que ces hormones ont un rôle protecteur sur la santé. Dès la préménopause, découvrez comment renforcer votre immunité !

 

Qu’est-ce que la ménopause ?

La ménopause est la phase de la vie d'une femme où les menstruations (règles) cessent définitivement. La ménopause est un phénomène naturel. Elle survient lorsque les ovaires arrêtent leur sécrétion hormonale (œstrogènes et progestérone) et la production d’ovules tous les mois. À la naissance, chaque petite fille naît avec une quantité limitée de follicules ovariens. Pendant la période dite "d'activité génitale" de la puberté à la ménopause, chaque femme a des cycles menstruels au cours desquels la fécondation est possible. Cet enchaînement de cycles se poursuit jusqu’à la fin de la réserve de folliculaire. Lorsqu'il n'y a plus de follicules ovariens, donc pas d'ovulation, la production hormonale de progestérone puis d'oestrogène diminue et s'arrête. La préménopause est le résultat de la baisse de la production de progestérone. Lorsque la production hormonale d'oestrogènes cesse, la ménopause s'installe.

Même si toutes les femmes ne sont pas logées à la même enseigne, La ménopause apparaît le plus souvent entre 45 et 55 ans. Ce phénomène correspond à la disparition de l’ovulation et des menstruations. Il est confirmé par l’absence de règles pendant 12 mois.  

Avant cela, l’arrêt du cycle ovarien est progressif. C’est la périménopause, ou préménopause, qui dure en moyenne 2 à 5 ans. Des règles irrégulières et un flux plus ou moins abondant que d’habitude marquent cette transition. 

 

Quels sont les symptômes de la ménopause ?

La production d’œstrogènes et de progestérone, indispensable au cycle menstruel, diminue et certaines femmes ressentent déjà des bouffées de chaleur. Quand la ménopause est installée, d’autres symptômes peuvent s’y ajouter :

Des bouffées de chaleur

Sept femmes sur dix se plaignent de bouffées de chaleur.

Cela se traduit par : l’apparition fluctuante de frissons, de tremblements, d'une impression de vertiges et de malaise, une sensation soudaine de chaleur intense, remontant du torse jusqu'au visage et au cou, suivie d'une rougeur, palpitations, transpiration abondante, précédant le retour à la normale.

Bref, les bouffées de chaleur durent rarement plus de quelques minutes, peuvent être occasionnelles ou survenir plusieurs fois par heure.

Fréquentes la nuit, elles perturbent souvent le sommeil. Elles peuvent également apparaître la journée, favorisées par la chaleur ambiante, la nourriture, l'alcool, l'exercice et l'émotion. Elles disparaissent naturellement au bout de quelques mois, mais durent parfois pendant plusieurs années.

Des sueurs nocturnes

Des insomnies

De la fatigue

Des maux de tête

Des troubles de l’humeur

Une prise de poids

De la sécheresse vaginale

De l’incontinence urinaire

Le plus souvent, ces désagréments s’atténuent avec le temps, mais ce n’est pas toujours le cas ! Ils nuisent à la qualité de vie, et le changement hormonal a d’autres conséquences. Il augmente le risque d’ostéoporose et de maladies cardiovasculaires. Durant cette période, il est donc plus que nécessaire de stimuler son système immunitaire pour rester en forme !

 

Comment diagnostiquer la ménopause ? 

Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles pendant 12 mois d’affilée chez une femme d'environ 50 ans. Dans ce cas, aucun examen n'est a priori nécessaire. En cas de doute, le médecin peut recourir à  un « test de progestérone » qui consiste à prescrire cette hormone 10 jours par mois, pendant trois mois consécutifs. Si c'est ménopause, les règles ne réapparaîtront pas.

Les dosages hormonaux sont généralement inutiles. La prise en compte de l'âge et des symptômes cliniques suffisent amplement.

 

Qu’est-ce la ménopause précoce ?

Le terme de ménopause décrit l'arrêt de la fonction ovarienne. Elle survient en moyenne à 51 ans, la ménopause est dite précoce lorsqu' elle apparaît avant 45 ans. Chez certaines femmes (1,9%), l'ovulation peut s’arrêter avant l’âge de 40 ans, parfois beaucoup plus tôt. C’est ce qu’on appelle l'insuffisance ovarienne prématurée (IOP).

 

Quelles solutions naturelles pour la ménopause ?

Par précaution, les compléments alimentaires riches en phytoestrogènes sont à éviter. Ces molécules issues des plantes sont semblables aux œstrogènes du corps humain. On les retrouve dans le soja, la cimicifuga ou encore la sauge. Bien qu’elles puissent influer positivement sur les symptômes de la ménopause, on craint qu’elles produisent les mêmes effets indésirables que les médicaments qui contiennent des hormones de synthèse. 

Heureusement, la nature nous offre bien d’autres possibilités pour pallier aux désagréments liés à la ménopause.

 

Immunité et ménopause : les remèdes naturels

Pour booster son immunité et combattre au mieux les maladies en période de ménopause, se tourner vers la phytothérapie peut être une solution efficace. En effet, de nombreuses plantes ont des vertus bienfaisantes et stimulantes pour l’organisme.

Les cellules immunitaires se montrent affaiblies après la ménopause : c’est pourquoi la phytothérapie peut contribuer à préparer le corps aux agents pathogènes.   

Parmi les plantes les plus utilisées, on retrouve le ginseng. Cette plante médicinale chinoise joue un rôle bénéfique dans le cadre de pathologies respiratoires. Sous forme de poudre ou d’infusion, le ginseng est indiqué pour lutter contre la fatigue physique et mentale.

Le cyprès agit comme un puissant antiviral. Quant au thym, riche en vitamine A, il est également un réel allié pour le système immunitaire.

L’huile essentielle d’arbre à thé ou tea tree, aide à combattre toutes sortes d’infections virales ou bactériennes. 

D’autres plantes peuvent stimuler les défenses immunitaires chez la femme ménopausée. L’échinacée est une plante originaire d’Amérique du Nord, où elle est très populaire. Traditionnellement utilisée pour soigner le rhume, elle est dorénavant plébiscitée par les naturopathes dans le cadre de la ménopause.

En effet, son action sur la santé serait bien plus large. Les racines d’échinacée contiennent des alkylamides qui stimulent les globules blancs essentiels au système immunitaire. Ils protègent l’organisme contre les infections virales et bactériennes.

L’échinacée peut également aider à lutter contre les mycoses vaginales favorisées par la sécheresse intime. De ce fait, c’est un traitement de fond idéal. On l’utilise le plus souvent en cure de plusieurs semaines avec plusieurs rappels en cours d’année. 

 

Les vitamines à privilégier pendant cette période de la vie féminine

Le vieillissement est l’une des causes de carence en vitamines (et minéraux) chez la femme avec le stress, les troubles digestifs liés à un intestin poreux, la pratique intensive de sport, le tabac, l'alcool, la prise de certains médicaments… La réponse immunitaire s'affaiblit au fil du temps.

Avec l'âge, l'organisme absorbe et métabolise moins bien les vitamines. Les besoins journaliers en vitamines peuvent être supérieurs aux apports quotidiens recommandés chez les femmes après la ménopause. C'est le cas avec les vitamines D et A, ainsi que pour les  vitamines C et E qui participent activement à la synthèse du collagène et des cellules osseuses ainsi qu’au renforcement de l’immunité. 

Quelles vitamines prendre une fois qu'on est ménopausée pour renforcer son immunité ?  

Vitamine C : quand en prendre ? 

 La vitamine C est antioxydante, donc indispensable à la femme ménopausée, immunostimulante, antifatigue, antitoxique (diminue les substances toxiques environnementales dont les métaux lourds), anxiolytique, antiallergique et cardioprotectrice. Les apports conseillés sont de minimum 100 mg/j.

Une alimentation riche en fruits et légumes (notamment choux rouges, verts, crus, poivron rouge cru, raifort, agrumes, mangue, kiwi, fraise, papaye…) suffit normalement à assurer ces besoins. On peut aussi se supplémenter avec de la vitamine C naturelle issue de l’acérola.

Vitamine D3 : quand en prendre ? 

Fatigue, crampes, vertiges… Une carence en vitamine D influe sur la capacité du système immunitaire à nous protéger des maladies infectieuses. Elle est fréquente à la ménopause. En effet, la synthèse de vitamine D3 dans le derme sous l'action des rayons UVB solaires peut être ralentie après 50 ans.

Il existe deux raisons potentielles à cela : une application accrue par des filtres anti-solaires, et une peau vieillissante moins active. Les femmes de 50 ans et plus doivent donc augmenter leur apport en vitamine D à 30 µg par jour soit 400 UI par jour, même en été. 

Attention !

Toute supplémentation en période ménopause doit être personnalisée. En fonction du mode de vie, de l'activité physique, la qualité et de la diversification de l'alimentation, ainsi que de la prise ou non de médicaments, notamment d'un traitement hormonal de ménopause. S'y ajoutent des facteurs génétiques et environnementaux. N’hésitez pas à demander un avis médical avant de vous supplémenter

  

Thérapie Corporelle par Le Yoga des Hormones 

Créé en 1991 par la yoga-thérapeute brésilienne Dinah Rodrigues, le Yogaterapia Hormonal (yoga thérapeutique hormonal) aide à soulager les symptômes liés au déséquilibre hormonal et à la ménopause. Cette diplômée de l'Université de São Paulo en psychologie et philosophie avait 65 ans lorsqu'elle entreprit des recherches pour concevoir une série d'exercices qui activerait la production d'hormones féminines. 

Généralement proposé en atelier d'un ou deux jours, le yoga hormonal est enseigné aux femmes afin qu'elles puissent ensuite le pratiquer de manière autonome, au rythme de séances de 30 minutes (4 à 5 fois par semaine). La pratique combine des postures de hatha yoga, des respirations inspirées du yoga Kundalini, une circulation énergétique d'origine tibétaine, ainsi que des bandhas (verrous énergétiques). Cette discipline agit particulièrement sur les glandes endocrines: les ovaires, l'hypophyse, la glande thyroïde et les glandes surrénales. Pour résumer, le yoga hormonal active la circulation de l'énergie.

 

 

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