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Hollis et la maternité

Mis en ligne le 16 janv. 2023
Hollis et la maternité

Cofondatrice du laboratoire Hollis, Mathilde place la femme au coeur de sa démarche scientifique, parce qu’elle sait mieux que quiconque combien son capital santé et celui de ses proches est précieux. Écouter son corps, son esprit, se faire confiance, se respecter, identifier ce qui est bon pour soi… Être actrice de sa vie et de sa santé commence là. Elle nous livre ses conseils pour vivre sereinement ce merveilleux bouleversement qu’est la maternité.

 

KALAE : Comment en êtes-vous arrivée à l’aventure Hollis  ? 

Mathilde Scheuer : Pharmacienne de formation et de métier, j’ai travaillé 9 ans derrière les comptoirs en pharmacie. C’est d’ailleurs là que j’ai identifié les problématiques de la prise en charge des mamans, des femmes enceintes et surtout de l’absence de relais notamment sur la partie médecine nutritionnelle. Je me suis toujours passionnée pour la nutrition, la micronutrition, la cuisine, et mon approche professionnelle va dans ce sens avec une vision globale de prévention de la santé. J’avais l’impression en pharmacie de me positionner plus comme une professionnelle de la maladie (et non de la bonne santé) et me sentais un peu limitée pour apporter une réponse plus complète aux patients. Puis j'ai eu la chance de travailler pendant 5 ans chez Nutergia où je m’occupais du développement de formules, de l’accompagnement. J'ai en ai profité pour me former en micronutrition. D’autres expériences complémentaires m’ont permis de développer mes compétences en agriculture notamment sur les parallèles entre méthodes de  fertilisation et qualité nutritionnelle des aliments. Après le 1er confinement en 2020, Thomas, mon associé, directeur industriel chez Nutergia, m'a contactée. Ce confinement a produit un gros électrochoc, on s’est dit “il faut créer quelque chose”, ma seule condition s’est portée sur les femmes. Pourquoi ? Car ces 10 dernières années lorsque je travaillais en pharmacie, trop de jeunes mamans arrivaient désoeuvrées et submergées par la fatigue, le stress, les petits désagréments de bébé (choix du bon lait, coliques, fièvre etc). Moi-même maman d’un petit garçon de 6 ans, je suis passée par la case maternité et j’ai pris un postpartum de plein fouet alors que mon bébé était très facile après sa naissance. Les femmes ne sont ni préparées ni soutenues lors de ce grand chamboulement. Je trouvais ça fou qu’en 2022, alors qu’on va sur la lune etc, la santé de la femme soit mise à ce point de côté. Une des explications vient sans doute du fait que le milieu de l’industrie pharmaceutique est principalement piloté par des hommes. Il manque beaucoup d’encadrement  sur la ménopause, sur l’arrêt de l’allaitement, le postpartum… J’ai souhaité amener des solutions “clean”, naturelles, à travers les plantes. C’est ainsi qu’a démarré l’aventure Hollis

 

KALAE : Quel est le positionnement d’Hollis ? 

M.S. : Nos gammes de produits se concentrent essentiellement sur la femme et sont élaborées à partir de plantes, de vitamines et minéraux. Les plantes proviennent de cultures Bio que nous sélectionnons rigoureusement, les sels minéraux sont fabriqués à base de bisglycinate, les mieux assimilés au niveau digestif, les vitamines sous leur forme méthylée bioactive. On travaille avec les composants les plus efficients possible. Il faut préciser que le naturel n’est pas forcément le plus efficace. Globalement nous apportons un niveau d’expertise très exigeant. Tout ce qui concerne le parcours de la maternité constitue notre cœur de métier : Parcours PMA, fécondation, grossesse, post partum, allaitement.

Nos produits phares concernent la maternité :

  • Le 9 mois ou le Fer pour accompagner la grossesse,
  • La formule Postpartum qui peut être associée à l’Allaitement pour les mamans qui allaitent,
  • Le Stop allaitement, notre innovation. Il y a quelques années, les médecins prescrivaient du Parlodel aux mères qui ne souhaitent pas passer par la case allaitement. Ce produit pour l'inhibition de la lactation ayant été restreint aux indications purement médicales du fait de ses effets indésirables, il n’est plus utilisé et aucun substitut n’a vu le jour depuis. Aujourd’hui, on propose aux femmes de l’homéopathie ou la traditionnelle feuille de choux à placer dans le soutien-gorge pour soulager les montées de lait, donc aucune alternative vraiment sérieuse. Nous avons développé avec une sage femme une nouvelle formule. Il s’agit d’une synergie de plantes anti galactogènes, du gattilier, de la sauge, de l'artichaut qui vont stopper la montée de lait, associées à du cassis et curcuma bio aux propriétés anti inflammatoires, antalgiques, et anti oedémateux. Les résultats sont là, car la formule est très concentrée.

Il faut préciser que le secteur niche de l’allaitement n’intéresse pas les industriels de la pharmacie en termes de marché et de chiffre d’affaires. 

J’ai constaté que les suppléments proposés sur le marché aujourd’hui contiennent beaucoup d’excipients (gélatine bovine, etc). J’ai souhaité répondre à la demande avec un produit sans excipients ni gélatines d’origine animale.

Le produit Ménopause fonctionne aussi très bien et  obtient de très bons retours : disparition des sueurs nocturnes, nette diminution des bouffées de chaleur (divisées par deux) et humeur améliorée.  

Notre positionnement marketing n’apporte pas de solutions magiques, surtout pas de surpromesses.

 

KALAE : En tant que pharmacienne et spécialiste de ce cycle de vie de la femme, quels conseils donneriez-vous ? 

M.S. : Chaque femme est différente mais certains principes ou idées reçues méritent le détour et s'appliqent à toutes : 

Le mythe de la mère parfaite 

Ne pas se mettre dans une injonction de perfection et de performance. On a tendance à vouloir porter en exemple les femmes qui arrivent à tout gérer : reprise de leur activité professionnelle très rapidement, tenir leur maison, s’occuper de bébé, allaiter…  Après un accouchement, on peut passer par des phases de grande fatigue, de stress voire de dépression. Il faut revenir à soi, s’écouter, prendre le temps et établir des priorités. Beaucoup de femmes "disjonctent" car elles se sont imposées des enjeux intenables. Cela peut conduire au Baby blues. On fait du mieux qu’on peut. La maternité est une période de grand bouleversement, le sommeil devient capricieux, la charge mentale s’alourdit, la peur de mal faire peut s’installer. 

L’entourage 

Pendant la grossesse, la future mère est le centre du monde. Son entourage la bichonne. Après l’accouchement, le bébé prend toute la place. La maman se retrouve avec ses kilos en trop, les chutes d’hormones et tous les désagréments. Malgré tout l’amour qu’elle porte à sa progéniture, elle peut se sentir déstabilisée et fragile. L’entourage proche doit en être conscient de ne pas l’oublier. Ne pas hésiter à demander de l’aide. Ça passe par les proches mais aussi par les professionnels de santé.

La nutrition

Mieux vaut anticiper le post-partum et préparer des plats reconstituants à congeler en portions pour ne pas passer trop de temps en cuisine quand bébé est né. Ce gain de temps assure à la maman une alimentation équilibrée et nutritive surtout si elle allaite. Je recommande aussi les bouillons, riches en collagènes qui contribuent à régénérer la peau et les tissus.

Le fer contre l’anémie : 

Je rappelle que le post-partum peut varier de 3 mois à 1 ans voire 3 s'il y a allaitement prolongé.  Pour moi, le postpartum ressemble un peu à un marathon. Comme une épreuve sportive, la jeune maman doit bien se nourrir car ses besoins nutritionnels sont augmentés. En outre, elle dort peu, se remet de son accouchement, subit le stress et manque souvent de fer. Beaucoup de femmes se trouvent anémiées en fin de grossesse, car le bébé pompe leurs réserves de fer, le placenta est très vascularisé et les pertes de sang importantes après l’accouchement accentuent la chute du taux de fer. Outre une alimentation équilibrée, je conseille de faire un dosage sanguin régulier et de se supplémenter en fer car les deux premiers symptômes de la carence en fer sont la fatigue et la perte des cheveux. 

Le sport

Pour la reprise de l'activité physique, il faut en priorité rééduquer le périnée. Bien que le sport soit très bénéfique et aidera la jeune maman à retrouver sa forme, demander la validation à son kiné ou à la sage femme me paraît nécessaire. Le sport est là pour faire du bien et ne doit pas être une contrainte de plus.

Le poids 

Bien sûr, les femmes peuvent s’aider de brûle graisses ou autre suppléments. Personnellement, je pense que cette solution peut effectivement être un adjuvant ou un petit coup de pouce mais les raisons qui font grossir pendant la grossesse sont multiples : un bouleversement hormonal, la thyroïde, une résistance à l’insuline. Hollis se positionne sur une approche santé. Apporter une réponse sous forme unique de complément alimentaire ne me paraît pas sérieux. Il vaut mieux se laisser le temps de perdre ses kilos et ne pas s’affamer. Je suis favorable à une perte de poids progressive. Le jeûne intermittent peut constituer une bonne alternative dans ces circonstances, il donne des résultats intéressants en jouant sur les résistances à l’insuline et en réduisant la sensation de faim sans trop de restrictions. Mais chaque femme est unique et à chacune de trouver sa méthode pour retrouver son poids de forme quitte à consulter un nutritioniste qui lui apportera une réponse personnalisée. L’adage populaire “9 mois pour faire un bébé, 9 mois pour s’en remettre” prend tout son sens.

Le sommeil 

Tout dépend s’il y a allaitement ou pas. Si on peut, essayer d’alterner les nuits avec le conjoint car la reprise d’un sommeil réparateur prend du temps. Je conviens que les solutions sont maigres et les situations familiales des unes et des autres diffèrent. La phytothérapie avec son lot de plantes calmantes est intéressante. 

Pour les femmes qui souhaitent récupérer plus vite et se supplémenter, elles peuvent tester la formule post partum composée de fer pour compenser les carences, de feuilles de framboisiers qui jouent le rôle de tonique utérin et aident à la remise en place de l’utérus après l’accouchement, de vitamines, de précurseurs de neurotransmetteurs (la sérotonine et la dopamine) qui agissent sur la fatigue émotionnelle et physique de la jeune maman. C’est un tout en un qui va aider à faire face à cette période avec plus de sérénité. La cure se prend tant qu’on en ressent le besoin. Certaines récupèrent en quelques semaines tandis que d’autres en plusieurs mois. Là encore, chaque femme vit ce moment différemment : un bébé malade, des nuits difficiles, une situation familale complexe, une vulnérabilité psychologique influencent grandement le temps de récupération. 
 

KALAE : Votre conclusion ?

M.S. : Je conclurais en suggérant aux femmes de s’écouter et de se faire confiance, se fier à leur ressenti. Le post partum fait partie de ces moments de vie où on peut en profiter pour se reconnecter à ses intuitions, à ses valeurs.

Crédit Photo : Studio Fegari

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